{"id":4640,"date":"2016-06-16T08:42:59","date_gmt":"2016-06-16T08:42:59","guid":{"rendered":"http:\/\/web2020.livelihoods.eu\/?p=4640"},"modified":"2016-06-16T10:27:02","modified_gmt":"2016-06-16T10:27:02","slug":"burkina-faso-un-partenariat-public-prive-pour-contrer-lavancee-du-desert-et-la-degradation-des-terres","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/livelihoods.eu\/fr\/burkina-faso-un-partenariat-public-prive-pour-contrer-lavancee-du-desert-et-la-degradation-des-terres\/","title":{"rendered":"Burkina Faso : un partenariat public-priv\u00e9 pour contrer l\u2019avanc\u00e9e du d\u00e9sert et la d\u00e9gradation des terres"},"content":{"rendered":"

[vc_row type=\u00a0\u00bbin_container\u00a0\u00bb scene_position=\u00a0\u00bbcenter\u00a0\u00bb text_color=\u00a0\u00bbdark\u00a0\u00bb text_align=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb overlay_strength=\u00a0\u00bb0.3″][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text]Au Sahel, plus que partout ailleurs, le changement climatique est une r\u00e9alit\u00e9 qui frappe durement les populations rurales. Dans les provinces du Bam et du Lorum, au nord du Burkina Faso, les arbres laissent peu \u00e0 peu place au d\u00e9sert. Les habitants n\u2019ont gu\u00e8re le choix que de couper les arbres dans ces zones rurales o\u00f9 le bois est la seule source d\u2019\u00e9nergie pour cuisiner. De plus, l\u2019avanc\u00e9e du d\u00e9sert et l\u2019\u00e9puisement des sols contraint les villageois \u00e0 d\u00e9fricher des for\u00eats ou \u00e0 laisser leur b\u00e9tail y p\u00e2turer pour continuer \u00e0 nourrir leurs familles et avoir un revenu.<\/strong><\/p>\n

Pour renverser cette tendance, le fonds Livelihoods apporte son appui \u00e0 un projet de foyers am\u00e9lior\u00e9s et de transformation des pratiques agricoles. Le projet a un double objectif\u00a0: d\u2019une part r\u00e9duire la consommation de bois et donc la coupe des arbres et, d\u2019autre part, restaurer les surfaces plant\u00e9es par des techniques d\u2019agroforesterie qui permettent d\u2019accro\u00eetre les rendements et de mieux r\u00e9sister \u00e0 la s\u00e9cheresse. Le projet, qui concerne 150 000 villageois, sera soutenu par le fonds Livelihoods pendant 10 ans. Il est soutenu par l\u2019Agence Fran\u00e7aise de D\u00e9veloppement (AFD) (lire l\u2019interview de Christophe Du Castel) et mis en \u0153uvre sur le terrain par l\u2019ONG locale tiipaalga, avec la participation de SOS Sahel, une ONG active sur l\u2019ensemble du Sahel et du CIRAD, un organisme de recherche international.<\/strong><\/p>\n

La force de ce projet\u00a0: mettre en \u0153uvre \u00e0 grande \u00e9chelle des techniques simples, accessibles au plus grand nombre et adapt\u00e9es aux conditions locales. Par exemple\u00a0: les foyers am\u00e9lior\u00e9s ne sont pas import\u00e9s ou achet\u00e9s \u00e0 un fabricant. Ils sont fabriqu\u00e9s par les femmes elles-m\u00eames en \u00ab\u00a0banco\u00a0\u00bb, un m\u00e9lange d\u2019argile de termiti\u00e8re, de paille et de crottin d\u2019\u00e2ne. R\u00e9sultats\u00a0: pas d\u2019obstacle financier pour les femmes, une r\u00e9elle appropriation et des taux d\u2019utilisation tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9s dans les villages. Des principes analogues sont mis en \u0153uvre en agroforesterie avec l\u2019objectif de r\u00e9pliquer ce mod\u00e8le de village en village.<\/p>\n

Autre sp\u00e9cificit\u00e9 de ce projet\u00a0: un mod\u00e8le financier de paiement sur r\u00e9sultats qui associe un fonds d\u2019investissement cr\u00e9\u00e9 par des entreprises priv\u00e9es, le fonds Livelihoods, et une institution de d\u00e9veloppement publique, l\u2019Agence Fran\u00e7aise de D\u00e9veloppement. Le fonds Livelihoods pr\u00e9finance le d\u00e9ploiement du projet et sa maintenance par l\u2019ONG tiipaalga et re\u00e7oit progressivement des cr\u00e9dits carbone. L\u2019AFD apporte son concours sous forme d\u2019une subvention dont le paiement est aussi en partie conditionn\u00e9 aux r\u00e9sultats concrets du projet.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row type=\u00a0\u00bbin_container\u00a0\u00bb scene_position=\u00a0\u00bbcenter\u00a0\u00bb text_color=\u00a0\u00bbdark\u00a0\u00bb text_align=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb overlay_strength=\u00a0\u00bb0.3″][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_column_text]<\/p>\n

Les femmes des villages en premi\u00e8re ligne<\/strong><\/h3>\n

Il est 9h00 du matin dans le village de Guibar\u00e9, situ\u00e9 \u00e0 2 heures de route au nord de Ouagadougou. Antonie, animatrice de l\u2019ONG tiipaalga, r\u00e9unit les femmes leaders du village pour pr\u00e9parer la formation. Elle les appelle avec affection \u00ab mes Monitrices Endog\u00e8nes \u00bb, \u00ab mes ME \u00bb. Autour, une cinquantaine de femmes du village observent avec curiosit\u00e9. A Guibar\u00e9 il y a 10 \u00ab ME \u00bb. Elles expliquent \u00e0 Antonie que pour rassembler tous les ingr\u00e9dients n\u00e9cessaires \u00e0 la fabrication des foyers am\u00e9lior\u00e9s, notamment l\u2019eau, elles ont d\u00fb aller loin. En ce milieu de mois de mai, les sources d\u2019eau sont presque toutes taries et les points d\u2019eau proches du village sont r\u00e9serv\u00e9s au b\u00e9tail, en attendant les pluies de fin juin. Antonie explique que ce temps est un bon investissement\u00a0: gr\u00e2ce aux foyers am\u00e9lior\u00e9s qu\u2019elles vont construire, elles vont passer chaque semaine deux fois moins de temps \u00e0 ramasser du bois pour cuisiner. Avec en plus avec un foyer qui entoure bien le feu et qui les prot\u00e8ge, elles et leurs enfants, des fum\u00e9es toxiques et des br\u00fblures. La formation peut commencer dans la bonne humeur et sous le regard d\u2019une foule qui s\u2019est densifi\u00e9e.[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_video link=\u00a0\u00bbhttps:\/\/www.youtube.com\/watch?v=wpZNqV3F7FU\u00a0\u00bb][image_with_animation image_url=\u00a0\u00bb4628″ alignment=\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb animation=\u00a0\u00bbFade In\u00a0\u00bb][\/vc_column][\/vc_row][vc_row type=\u00a0\u00bbin_container\u00a0\u00bb scene_position=\u00a0\u00bbcenter\u00a0\u00bb text_color=\u00a0\u00bbdark\u00a0\u00bb text_align=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb overlay_strength=\u00a0\u00bb0.3″][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text]\u00ab\u00a0Une famille consomme au moins 3 tonnes de bois par an avec un foyer traditionnel compos\u00e9 de trois pierres pos\u00e9es \u00e0 m\u00eame le sol. C\u2019est une quantit\u00e9 \u00e9norme dans un pays o\u00f9 il n\u2019y a plus de for\u00eats\u00a0\u00bb<\/em><\/strong>,<\/em> explique Franciska Kaguembega, pr\u00e9sidente de l\u2019ONG tiipaalga (en langue mor\u00e9, parl\u00e9e dans certaines r\u00e9gions du Birkina Faso, tiipaalga signifie \u00ab\u00a0nouvel arbre \u00bb). Les foyers am\u00e9lior\u00e9s permettent de r\u00e9duire de 60% la consommation de bois, sans aucun co\u00fbt financier pour les femmes. Elles les fabriquent de leurs propres mains avec des ingr\u00e9dients collect\u00e9s localement\u00a0: eau, argile, paille et crottin. Fabriquer un outil de cuisson qui optimise les d\u00e9penses de combustible sans aucun outil, avec des ingr\u00e9dients 100% locaux et avec un cahier des charges strict rel\u00e8ve de la prouesse. tiipaalga a r\u00e9ussi \u00e0 transformer des calculs d\u2019ing\u00e9nieurs en messages simples : la marmite sera positionn\u00e9e un pouce lev\u00e9 au-dessus du sol, l\u2019ouverture du four sera de la taille d\u2019une boite de conserve de tomate, il y aura un doigt entre la marmite et le bord du foyer.<\/p>\n

En quelques mois, le projet Livelihoods a d\u00e9j\u00e0 permis \u00e0 plus de 11 000 familles de s\u2019\u00e9quiper d\u2019un foyer am\u00e9lior\u00e9. L\u2019objectif est d\u2019atteindre rapidement 30 000 familles, ce qui \u00e9quivaut \u00e0 \u00e9viter la coupe de 4 millions d\u2019arbres et l\u2019\u00e9mission de 700 000 tonnes de CO2<\/sub> sur 10 ans.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row type=\u00a0\u00bbin_container\u00a0\u00bb scene_position=\u00a0\u00bbcenter\u00a0\u00bb text_color=\u00a0\u00bbdark\u00a0\u00bb text_align=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb overlay_strength=\u00a0\u00bb0.3″][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_column_text]<\/p>\n

Des pratiques simples pour nourrir la terre et les hommes<\/strong><\/h3>\n

Le Burkina Faso compte en moyenne 3 \u00e0 4 mois de pluies par an. Un vrai d\u00e9fi pour l\u2019agriculture, qui fait vivre 80% des burkinab\u00e9s<\/a><\/a>. Depuis d\u00e9but 2016, le projet Livelihoods int\u00e8gre la formation des agriculteurs de 30 villages \u00e0 des pratiques agricoles simples et efficaces pour leur permettre de redonner de la fertilit\u00e9 aux sols, d\u00e9grad\u00e9s par la s\u00e9cheresse, le surp\u00e2turage et l\u2019\u00e9rosion. L\u2019eau est le principal d\u00e9fi\u00a0: \u00e0 la fois le miracle tant esp\u00e9r\u00e9 mais aussi la force destructrice, lors des pluies torrentielles, qui balaye les cultures et \u00e9rode les sols fragilis\u00e9s apr\u00e8s de longs mois de s\u00e9cheresse.<\/a>[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/3″][image_with_animation image_url=\u00a0\u00bb4630″ alignment=\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb animation=\u00a0\u00bbFade In\u00a0\u00bb][image_with_animation image_url=\u00a0\u00bb4635″ alignment=\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb animation=\u00a0\u00bbFade In\u00a0\u00bb][\/vc_column][\/vc_row][vc_row type=\u00a0\u00bbin_container\u00a0\u00bb scene_position=\u00a0\u00bbcenter\u00a0\u00bb text_color=\u00a0\u00bbdark\u00a0\u00bb text_align=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb overlay_strength=\u00a0\u00bb0.3″][vc_column column_padding=\u00a0\u00bbno-extra-padding\u00a0\u00bb column_padding_position=\u00a0\u00bball\u00a0\u00bb background_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ background_hover_color_opacity=\u00a0\u00bb1″ width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text]D\u00e9sormais, des alignements de pierres suivent les lignes de niveau des champs, donnant l\u2019impression d\u2019un cort\u00e8ge min\u00e9ral qui s\u2019\u00e9tend vers l\u2019horizon. Ces cordons pierreux permettent, lors des averses, de rompre le ruissellement violent de l\u2019eau pour lui laisser le temps de s\u2019infiltrer dans le sol et ainsi retenir les \u00e9l\u00e9ments nutritifs qu\u2019elle charrie. Autour, des cavit\u00e9s par centaines ponctuent le sol, comme si le paysage \u00e9tait devenu une \u0153uvre pointilliste. C\u2019est le Zai, une technique n\u00e9e au Burkina Faso qui permet de collecter l\u2019eau dans de petits creux o\u00f9 l\u2019agriculteur concentre les semis et le compost. Le peu d\u2019eau disponible est ainsi dirig\u00e9e l\u00e0 o\u00f9 elle est n\u00e9cessaire. Et, peu \u00e0 peu, \u00e9parpill\u00e9s dans les champs, quelques arbres r\u00e9apparaissent\u00a0: les agriculteurs apprennent \u00e0 reconnaitre les esp\u00e8ces qui apporteront de la fertilit\u00e9 au sol ou bien fourniront des fruits pr\u00e9cieux, et \u00e0 les prot\u00e9ger de la dent du b\u00e9tail jusqu\u2019\u00e0 ce qu\u2019ils atteignent une taille suffisante pour survivre. \u00a0Plus loin, un b\u00e2timent fait office de \u00ab\u00a0coffre-fort\u00a0\u00bb. C\u2019est le lieu o\u00f9 les agriculteurs stockent les produits agricoles juste apr\u00e8s la r\u00e9colte contre un paiement de 80% de la valeur du march\u00e9. Les paysans peuvent retirer leur production 6 mois plus tard, en p\u00e9riode de carence sur les march\u00e9s, pour la consommer ou la revendre \u00e0 un bon prix, en remboursant le paiement initial avec un int\u00e9r\u00eat. Ce syst\u00e8me de \u00ab\u00a0warrantage\u00a0\u00bb, d\u00e9velopp\u00e9 par SOS Sahel, rend les agriculteurs moins vuln\u00e9rables aux fluctuations du march\u00e9 et \u00e0 la saisonnalit\u00e9. D\u2019autres pratiques seront mises en place dans le cadre du projet avec l\u2019objectif de permettre aux agriculteurs d\u2019augmenter leur production agricole, sans d\u00e9grader l\u2019environnement, pour am\u00e9liorer leurs conditions de vie.<\/p>\n

\u00a0\u00ab\u00a0Quand les agriculteurs ont la possibilit\u00e9 d\u2019acc\u00e9der \u00e0 des techniques et des savoirs facilement appropriables avec un niveau d\u2019investissement adapt\u00e9 \u00e0 leur situation financi\u00e8re, ils peuvent sortir de ce cycle vicieux o\u00f9 la production agricole se fait au d\u00e9triment de l\u2019environnement. En r\u00e9unissant les forces du public, du priv\u00e9 et des ONG dans des coalitions efficaces, on peut avoir un large impact \u00bb<\/em><\/strong>, souligne Bernard Giraud, pr\u00e9sident de Livelihoods Venture.<\/p>\n

Une coalition d\u2019acteurs public-priv\u00e9<\/strong><\/h3>\n

\u00a0<\/strong>Une particularit\u00e9 de ce projet est la compl\u00e9mentarit\u00e9 entre les diff\u00e9rents acteurs. Le fonds Livelihoods est un fonds d\u2019investissement qui pr\u00e9finance des projets en apportant aux d\u00e9veloppeurs les moyens n\u00e9cessaires \u00e0 la mise en \u0153uvre sur le terrain. En contrepartie du risque pris, le fonds re\u00e7oit des cr\u00e9dits carbone sur une dur\u00e9e de 10 ans. Il les distribue aux entreprises qui ont investi dans le fonds, qui les utilisent pour compenser une partie des \u00e9missions qu\u2019elles ne peuvent r\u00e9duire \u00e0 zero. Ce mod\u00e8le d\u2019investissement est possible gr\u00e2ce aux engagements \u00e0 long-terme des entreprises qui font confiance au fonds pour leur apporter des cr\u00e9dits carbone \u00e0 haute valeur sociale et environnementale. L\u2019AFD apporte le soutien financier n\u00e9cessaire sous forme d\u2019une subvention pour mettre en \u0153uvre la formation des agriculteurs et la diffusion des pratiques Avec la particularit\u00e9 qu\u2019une partie de la subvention de l\u2019AFD sera li\u00e9e aux r\u00e9sultats g\u00e9n\u00e9r\u00e9s par le projet. \u00ab\u00a0L\u2019AFD participe \u00e0 la dynamique collective mise en place par le secteur priv\u00e9 sur le volet foyers am\u00e9lior\u00e9s en soutenant la promotion de pratiques agricoles plus durables\u00a0\u00bb<\/em>, dit Christophe Du Castel, de la Division Agriculture, D\u00e9veloppement Rural et Biodiversit\u00e9 de l\u2019AFD.<\/p>\n

L\u2019ONG tiipaalga, gr\u00e2ce \u00e0 son ancrage fort dans ces territoires, \u00e0 ses m\u00e9thodes d\u2019animation et \u00e0 la rigueur dans la conduite du projet, cr\u00e9e une dynamique locale qui permet au projet de se d\u00e9ployer rapidement gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019adh\u00e9sion des villageois. L\u2019ONG SOS Sahel, qui dispose d\u2019une vaste exp\u00e9rience d\u2019intervention dans les pays sah\u00e9liens, apporte \u00e0 ce projet une expertise sp\u00e9cifique sur le \u00ab\u00a0warrantage\u00a0\u00bb pour am\u00e9liorer la commercialisation des productions locales et une meilleure valorisation pour les producteurs.<\/p>\n

Enfin, l\u2019impact du projet sera mesur\u00e9 avec l\u2019appui du CIRAD qui va mettre en place des outils permettant aux paysans de suivre eux-m\u00eames les progr\u00e8s r\u00e9alis\u00e9s Ces outils de mesure seront accessibles \u00e0 toutes les organisations qui souhaiteront les utiliser au Sahel ou ailleurs.<\/p>\n

De nouveaux d\u00e9fis \u00e0 relever pour le Sahel<\/strong><\/h3>\n

Les experts estiment que la temp\u00e9rature au Sahel va augmenter de 2 degr\u00e9s d\u2019ici 20 ans et de 3 \u00e0 5 degr\u00e9s d\u2019ici 2050. Une telle hausse de temp\u00e9rature conduirait \u00e0 des chutes de rendements agricoles de 15 \u00e0 40%. Une catastrophe dans l\u2019une des r\u00e9gions les plus pauvres du monde et o\u00f9 la population double tous les 20 ans. Devant de tels enjeux pour le Sahel, il est n\u00e9cessaire et urgent de mettre en \u0153uvre des mod\u00e8les nouveaux qui associent comp\u00e9tences et moyens de diff\u00e9rents acteurs avec une priorit\u00e9 donn\u00e9e aux r\u00e9sultats. Le projet Livelihoods au Burkina Faso est une tentative qui va dans ce sens. Il en faudra beaucoup d\u2019autres.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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