Communiqués de Presse – Livelihoods https://livelihoods.eu/fr/ Building resilient communities & ecosystems alongside sustainable businesses Thu, 11 Nov 2021 10:26:39 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.3 https://livelihoods.eu/wp-content/uploads/2017/04/cropped-BD-PICTO-LIVELIHOODS-32x32.png Communiqués de Presse – Livelihoods https://livelihoods.eu/fr/ 32 32 COP26 : plus que jamais, la priorité est à l’action https://livelihoods.eu/fr/launch-of-a-new-livelihoods-carbon-fund-2-2/ Thu, 11 Nov 2021 09:31:03 +0000 https://livelihoods.eu/?p=15824 RÉUNISSANT 15 INVESTISSEURS ENGAGÉS SUR 24 ANS, LE TROISIÈME FONDS CARBONE LIVELIHOODS EST MAINTENANT OPÉRATIONNEL

Le 3ème Fonds Carbone Livelihoods (LCF3) qui vise à soutenir les communautés rurales dans leurs efforts pour préserver ou restaurer leurs écosystèmes naturels et améliorer leurs moyens de subsistance via des pratiques agricoles durables, est maintenant 100% opérationnel. Dans un marché carbone international en plein essor, Livelihoods confirme son positionnement unique : relier les communautés et la planète, les entreprises et les ONG, les investissements dans des solutions fondées sur la nature et la création de valeur sociale.

Alors que des négociations complexes sont en cours à la COP26 pour accélérer la réduction des émissions carbone, renforcer la résilience climatique et augmenter les investissements pour la nature, Livelihoods mise sur l’action, maintenant. Avec plus de 10 ans d’expérience dans la création de partenariats privés et publics agissant sur le terrain pour coupler restauration de la nature et impact social, Livelihoods mène son modèle d’investissement à l’échelle. Au total, 15 entreprises et investisseurs financiers s’associent à ce 3ème Fonds Carbone Livelihoods et s’engagent sur le long terme, 24 ans : Groupe Bel, Chanel, Danone, DEG, Eurofins, Global Environmental Facility, Hermès, Groupe l’Occitane, Mars, Mauritius Commercial Bank, McCain Foods, Orange, SAP, Schneider Electric et Voyageurs du Monde. Pleinement opérationnel, le fonds est maintenant à la recherche de partenaires terrain dans diverses régions du monde, afin d’accélérer les solutions fondées sur la nature.

Avec un premier closing de 150 millions d’euros (et au-delà dans les closings à venir), LCF3 vise à améliorer la vie de 2 millions de personnes tout en fournissant jusqu’à 30 millions de crédits carbone sur toute la durée du fonds.

Le modèle Livelihoods : s’adresser simultanément aux enjeux du climat, de la préservation de la biodiversité et de l’impact social

Livelihoods est né du constat que la lutte pour la préservation des ressources naturelles est indissociable de celle pour la dignité des hommes et des femmes qui entretiennent la terre et qui en vivent. Depuis sa création en 2011, la mission de Livelihoods est guidée par deux principes fondateurs : rien ne peut réussir sans une implication directe des communautés intéressées. Par ailleurs, aucun acteur ne peut réaliser à lui seul une transformation durable. Les principes d’action de Livelihoods ont été définis dans la Charte Livelihoods en 2009, lorsque plusieurs entreprises européennes ont décidé d’unir leurs forces et de partager les risques d’investissement.

Livelihoods investit dans des projets à grande échelle pour restaurer des écosystèmes naturels, promouvoir des pratiques agricoles et l’accès à une énergie rurale durables. La restauration de 10 000 hectares de mangroves au Sénégal est un exemple emblématique. Ce projet s’est appuyé sur une mobilisation sociale exceptionnelle pour restaurer un écosystème riche en biodiversité et fournir aux communautés rurales de nouvelles sources de revenus (poissons, crustacés…).

Depuis 2008, aux côtés d’ONG partenaires, Livelihoods a mis en place des projets d’agroforesterie et de restauration des écosystèmes à grande échelle au Kenya, au Rwanda, en Inde ou au Guatemala, pour n’en citer que quelques-uns. À ce jour, plus de 1,5 million de personnes bénéficient des impacts positifs générés par les projets des Fonds Livelihoods et plus de 130 millions d’arbres ont été plantés, notamment des mangroves et des arbres agroforestiers.

Un modèle unique fondé sur l’engagement à long terme des investisseurs de Livelihoods

Le modèle Livelihoods repose sur le soutien à long terme de ses investisseurs, leur confiance mutuelle et le partage des risques d’investissement. Ce sont pour la plupart des entreprises engagées dans la réduction de leurs émissions de carbone, à travers la transformation de l’ensemble de leur chaîne de valeur. De la consommation d’énergie à la fabrication des produits et services ou encore la réorganisation des flux logistiques par exemple. En complément de leur stratégie de réduction, ces entreprises ont décidé de neutraliser l’impact de leurs émissions résiduelles sur la planète.

Pour y parvenir, elles ont fait un choix : contrairement aux autres acteurs du marché carbone volontaire, elles ne se contentent pas d’acheter des crédits carbone. Elles investissent en fonds propres dans le Fonds Carbone Livelihoods qui soutient des projets à impact social et économique au service des communautés locales. Ainsi, les investisseurs impliqués s’engagent volontairement sur 20 ans, pour accomplir une transformation durable. Au-delà du financement, ils apportent une vision, une stabilité et participent activement à toutes les décisions stratégiques du fonds. Ces entreprises partenaires de Livelihoods reçoivent des crédits carbone en retour et proportionnellement à leur investissement, qu’elles utilisent pour compenser une partie de leurs émissions de CO2.

Les projets carbone Livelihoods sont mesurés et audités par des organisations indépendantes afin de fournir aux investisseurs partenaires des crédits carbone qui répondent aux normes internationales les plus élevées (principalement Gold Standard & VERRA). Les crédits émis par Livelihoods proviennent du calcul des émissions carbone déjà séquestrées ou réduites. Il ne s’agit pas d’estimations futures de séquestration ou de réduction de carbone. Au-delà du carbone, les impacts sociaux, économiques et environnementaux des projets Livelihoods sont mesurés selon les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.

Travailler étroitement avec les organisations locales pour mener un changement systémique

Cette approche à long terme fondée sur une confiance mutuelle s’applique également à la relation avec les partenaires de développement des projets Livelihoods. La grande majorité sont des ONG locales engagées auprès des populations et leurs écosystèmes naturels. Ensemble, une relation de complémentarité se construit sur des valeurs et des objectifs communs. Les développeurs de projet apportent leurs compétences locales tandis que Livelihoods met à disposition un financement, un soutien au développement durable et une expertise dans divers domaines tels que l’agronomie, la structuration de projet et le calcul de l’impact carbone.

Cette combinaison d’expertises est renforcée par la capacité de l’équipe d’experts de Livelihoods à structurer des projets sur mesure pour un changement positif en profondeur à l’échelle locale. Les communautés locales partenaires bénéficient d’assistance en agronomie, de formation et de soutien pour lancer le projet. Elles bénéficient ensuite des écosystèmes et de leurs terres agricoles restaurées, tandis que les projets fournissent aux investisseurs de Livelihoods des crédits carbone de qualité.

Ces investissements ont un double objectif : contribuer à la lutte contre le changement climatique en stockant de grandes quantités de carbone dans les arbres et les sols tout en aidant les communautés rurales à améliorer durablement leur niveau de vie. Les fruits des projets Livelihoods appartiennent aux communautés locales. Elles conservent les produits de leurs forêts, de leurs exploitations agricoles et leurs productions pour augmenter leur sécurité alimentaire et améliorer leurs revenus.

Livelihoods mise sur le financement mixte (blended finance) pour accélérer les solutions fondées sur la nature

Les entreprises privées s’engagent de plus en plus dans l’action climatique et ont un rôle central à jouer en matière de développement durable. Elles transforment leurs modèles économiques et prennent des engagements forts pour atteindre la neutralité carbone. Dans la continuité de LCF1 (2011, 45 millions d’euros) et LCF2 (2017, 65 millions d’euros), LCF3 investira dans des projets de restauration d’écosystèmes naturels à grande échelle, d’agroforesterie et d’énergie rurale dans les pays en développement. Ce qui est nouveau, c’est que le LCF3 s’appuie sur un modèle d’investissement innovant, dans lequel des entreprises, des investisseurs financiers et des institutions unissent leurs forces pour investir dans des projets de compensation carbone à long terme, générant des bénéfices importants pour les communautés locales. LCF3 offre une occasion unique d’étendre un modèle d’investissement qui a fait ses preuves, positionné comme une coalition entre des investisseurs privés désireux d’accéder à des crédits carbone certifiés pour neutraliser leur empreinte carbone incompressible.

Les investisseurs financiers commencent également à jouer un rôle clé. Outre l’engagement des entreprises, l’adhésion des investisseurs financiers contribuera à accélérer le mouvement. Au premier plan, les investisseurs à impact social (institutions financières, fonds publics, institutions de financement du développement ou toute autre entité financière privée ou publique) investissent avec l’intention de générer des avantages sociaux et environnementaux en plus d’un rendement financier.

« Notre modèle repose sur la forte implication des communautés qui bénéficient des investissements de Livelihoods dans la restauration des écosystèmes naturels, l’agroforesterie, l’agriculture régénérative et l’énergie durable. Nous n’investissons que lorsque nous sommes convaincus que le projet sera mené à bien sur le long terme par des communautés locales très impliquées et des partenaires qui ont démontré leur capacité à mettre en œuvre ce type de projets avec succès. Nous avons lancé un premier Fonds Carbone en 2011, pour soutenir les entreprises dans leur démarche de neutralité carbone, tout en préservant les écosystèmes naturels et les communautés les plus vulnérables. Aujourd’hui, ce modèle est suffisamment mature pour passer à échelle. » Bernard Giraud, Président et Co-fondateur des Fonds Livelihoods.

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Communiqué de presse : lancement de « Sols de Bretagne » https://livelihoods.eu/fr/communique-de-presse-lancement-de-sols-de-bretagne/ Thu, 15 Apr 2021 14:28:38 +0000 https://livelihoods.eu/?p=14365 Accompagner les agriculteurs pour régénérer le sol et la biodiversité

Le Fonds Carbone Livelihoods (LCF), la Région Bretagne, la Chambre régionale d’agriculture et l’association Sols d’Armorique unissent leurs forces pour accompagner les agriculteurs de la région à réussir la transition vers l’agriculture régénératrice.

Le projet « Sols de Bretagne » permettra d’accélérer la transition de 11.000 hectares sur l’ensemble de la région vers l’agriculture régénératrice. Une approche innovante, qui permet de restaurer la santé du sol, augmenter la biodiversité et capturer le carbone dans le sol. Mais aussi de maintenir les rendements et réduire les coûts de production pour les agriculteurs. Co-financé par la Région Bretagne et le Fonds Carbone Livelihoods, le projet permettra de séquestrer 140 000 tonnes de CO2 sur toute sa durée : 10 ans.

L’AGRICULTURE RÉGÉNÉRATRICE : UNE INITIATIVE PIONNIÈRE EN RÉGION BRETAGNE

Première région agricole en France et troisième en Europe, la Bretagne a mis l’agroécologie au cœur de sa stratégie économique, sociale et environnementale. Aussi connue dans la région sous le terme « agriculture de conservation » car son objectif principal est de conserver les propriétés organiques du sol, l’agriculture régénératrice positionne le sol au cœur de son système. Elle repose sur des pratiques agricoles dont l’objectif premier est de régénérer les sols, autrement dit d’augmenter leur teneur organique pour en améliorer la fertilité.

Si 4% des agriculteurs en France pratiquent aujourd’hui l’agriculture régénératrice, la région Bretagne en est pionnière. Il y a une vingtaine d’années, une poignée d’agriculteurs dans le département du Finistère se sont lancés dans cette nouvelle approche, convaincus qu’il existait une nouvelle voie pour concilier préservation des ressources naturelles, rentabilité et fertilité du sol. Le projet « Sols de Bretagne » vise à passer ce modèle d’agriculture à une plus grande échelle et sur l’ensemble de la région.

ACCOMPAGNER CHAQUE AGRICULTEUR DANS LA TRANSITION VERS L’AGRICULTURE RÉGÉNÉRATRICE

Mis en place pour une durée de 10 ans (5 ans de transition suivis de 5 ans de maintien des pratiques), le projet « Sols de Bretagne » vise à accompagner les agriculteurs qui souhaitent s’engager dans la transition et adopter les principes fondamentaux de l’agriculture régénératrice : la réduction du travail du sol (réduction du labour), la couverture permanente du sol (couverture végétale pour nourrir le sol en continu), la diversification des rotations de cultures qui permettent de régénérer la biomasse du sol et donc d’augmenter sa fertilité.

« Sols de Bretagne » s’est donné pour objectif d’accompagner une centaine d’agriculteurs. Le projet est ouvert aux productions végétales (céréales, légumes, etc.) de la région, tout comme aux productions animales quelle que soit la taille de l’exploitation (moyenne régionale de 53 hectares). Il pourra intéresser particulièrement une jeune génération d’agriculteurs qui souhaitent s’installer et s’engager dans l’adoption de ces pratiques.

UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ INNOVANT POUR ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS SUR 10 ANS

Le projet repose sur un modèle d’investissement unique. Il réunit un fonds d’investissement à impact – le Fonds Carbone Livelihoods (LCF2), la Région Bretagne, la Chambre Régionale d’Agriculture et l’association locale « Sols d’Armorique » qui regroupe un réseau d’agriculteurs et techniciens passionnés par l’agriculture régénératrice, désireux d’apprendre et partager de nouvelles pratiques. L’association mobilisera son réseau présent dans toute la région pour recruter les agriculteurs du projet.

La Région et le Fonds Carbone Livelihoods co-financent un accompagnement des agriculteurs réalisé par la Chambre d’agriculture dès le démarrage du contrat et pour toute sa durée. D’un montant total de six millions d’euros, cet accompagnement se traduit d’une part par une aide financière, qui sera directement versée aux agriculteurs du projet. Renforçant leur démarche entrepreneuriale, ces derniers seront libres d’investir dans la gestion de leur exploitation en fonction de leurs besoins (acquisition d’équipement, prise de risque…) Cette aide vise également à récompenser leurs services environnementaux.

D’autre part, cet investissement permettra de financer l’accompagnement technique, et les formations nécessaires pour réussir la transition. Les agriculteurs seront guidés par des conseillers agricoles et des techniciens pour établir un diagnostic de leur ferme, structurer leur projet et mettre en place les pratiques adaptées aux réalités de leur exploitation (par exemple définir quelles rotations de cultures).

Sur les 5 premières années du projet (phase de transition), la Région et Livelihoods s’engagent à rémunérer les bénéficiaires annuellement à hauteur de 80€ par hectare. Puis sur les 5 années suivantes, les agriculteurs engagés percevront une aide de 46€ par hectare pour maintenir les pratiques. Le Fonds Carbone Livelihoods mesurera également le carbone stocké dans le sol par an ainsi que la réduction des émissions carbone grâce à la réduction de la consommation de carburant et à la réduction des engrais chimiques.


« On parle tous les jours du climat, du réchauffement climatique et de comment l’agriculture peut contribuer à stocker du carbone dans le sol. Le sol est un milieu vivant, riche d’une biodiversité phénoménale dont il faut prendre soin. Plus le sol est riche en matière organique plus il est fertile, plus on contribue à stocker du carbone. Mais réussir la transition vers des sols vivants et fertiles repose sur des connaissances techniques et nécessite du temps. L’objectif de la région Bretagne était de trouver quels sont les modèles financiers qui permettent d’accompagner cette transition sur le long terme. » Olivier Allain, Vice-Président Chargé de l’agriculture et l’agroalimentaire, Région Bretagne

« Nous avons dans le département du Finistère des agriculteurs pionniers de l’agriculture régénératrice et notre enjeu est de trouver une façon d’accompagner les agriculteurs dans cette démarche. Avec des bénéfices qui vont au-delà des bénéfices environnementaux. Car dès lors que nous sommes dans un modèle de couverture des sols efficace et permanente, des rotations plus diversifiées, cela apporte plus de vie dans les sols, mais permet aussi de réduire l’utilisation de carburant, les intrants chimiques, le temps de travail. Cela représente un réel intérêt économique pour l’agriculteur ». André Sergent, Président de la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne

« Le cœur de notre réflexion a été de mettre le sol au centre du système agricole et ne plus le considérer comme un support inerte. Notre modèle fonctionne car il y a une dualité entre le sol et la plante : la plante capte l’énergie solaire grâce à ses feuilles. Cette plante apporte les sucres dont le microbiote du sol a besoin (bactéries, champignons, levure, carabes, vers de terre…). En contrepartie, le microbiote met à disposition de la plante, par l’intermédiaire de ses racines, les éléments minéraux dont elle a besoin. L’objectif est de nourrir le sol, qui va nourrir la plante, qui elle-même nourrit les animaux et les hommes. Nous sommes dans une démarche qui permet d’optimiser le fonctionnement du sol et de le rendre le plus résilient possible ». Roland Hallégouet, Président de l’Association Sols d’Armorique

« Les Fonds Livelihoods financent des projets de transition agricole dans différents pays du monde. Que ce soit en Indonésie, en Inde, au Kenya ou en France, nous faisons face à un enjeu commun : comment travailler le sol pour nourrir nos semblables ? Nous avons trouvé en Bretagne des partenaires très engagés pour réussir cette transition : d’une part des agriculteurs qui ont démontré les bénéfices du modèle sur plusieurs années, et d’autre part des institutions très engagées pour passer ce modèle d’agriculture régénératrice à plus grande échelle. Le projet « Sols de Bretagne » permettra d’accompagner les agriculteurs sur 10 ans pour réussir la transition. Cela permettra d’aider directement les agriculteurs qui s’engagent dans la démarche et de financer leur accompagnement technique. » Bernard Giraud, Président et Co-Fondateur des Fonds Livelihoods

A propos des Fonds Livelihoods :

Les Fonds Livelihoods sont des fonds d’investissement à impact créés par des entreprises françaises et internationales qui s’engagent à transformer leurs chaînes de valeur et lutter contre le réchauffement climatique pour restaurer les écosystèmes dégradés et améliorer moyens d’existence de millions de communautés rurales et agricoles dans le monde. Les entreprises qui soutiennent les fonds Livelihoods à ce jour sont : Danone, Firmenich, Groupe Caisse des dépôts, Hermès, Groupe Crédit agricole, Crédit Agricole Midi-Pyrénées, Groupe La Poste, Mars Incorporated, Michelin, SAP, Schneider Electric, Veolia, Voyageurs du monde et Eurofins.

Le Fonds Carbone Livelihoods qui intervient dans le projet « Sols de Bretagne » finance depuis 10 ans des projets d’agriculture régénératrice, d’agroforesterie et de restauration d’écosystèmes dans des pays en développement, mis en œuvre par des partenaires locaux (ONG, porteurs de projets …) qui permettent de générer des crédits carbone à haute valeur sociale, économique et environnementale. Positionnant l’agriculteur au cœur de sa stratégie pour construire des modèles d’agriculture plus résilients, le Fonds Carbone Livelihoods investit pour la première fois en Europe pour soutenir un modèle d’agriculture régénératrice pionnier en région Bretagne.  

Pour en savoir plus sur les Fonds Livelihoods : https://livelihoods.eu/fr/  

A propos de la Région Bretagne :

La Région Bretagne est une collectivité territoriale composée du Conseil régional de Bretagne (assemblée de 83 élus qui décide des grandes orientations de la politique régionale) et de l’administration régionale qui applique ces orientations à l’échelle du territoire. Première région agricole en France et troisième d’Europe, la Région Bretagne a mis la transition agroécologique au cœur de sa politique agricole. Elle consacre un budget annuel de 100 millions d’euros mobilisant notamment des crédits régionaux et des fonds européens pour construire des modèles de production vertueux pour les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement.

En savoir plus sur les actions de la Région Bretagne en matière de transition agroécologique

A propos de la Chambre d’Agriculture de Bretagne :

La Chambre d’Agriculture de Bretagne est un établissement public qui accompagne la transition agroécologique de la région. Présente sur l’ensemble du territoire breton, ses missions consistent à anticiper les évolutions économiques, innover, accompagner les agriculteurs dans l’adaptation de leurs entreprises à travers de la formation et du conseil, représenter les intérêts du monde agricole et collaborer avec l’ensemble des organisations professionnelles agricoles. Elle est composée de 180 membres élus qui représentent la profession agricole, 650 ingénieurs et techniciens qui mettent en place les actions sur le terrain auprès de plus de 51 000 agriculteurs et 25 000 salariés. Elle est présidée depuis 2019 par André Sergent, agriculteur à la tête d’une exploitation porcine et laitière dans le Finistère et ancien Président de la Chambre d’agriculture du département.

En savoir plus sur la Chambre Régionale d’Agriculture

A propos de l’association Sols d’Armorique :

L’association Sols d’Armorique regroupe un réseau d’agriculteurs bretons motivés et passionnés par l’agriculture régénératrice qui sont désireux de se regrouper pour mieux comprendre la dynamique des sols et expérimenter de nouvelles pratiques. Convaincus qu’il existe une troisième voie pour concilier santé du sol et meilleurs rendements, l’association se concentre notamment sur la promotion du sol comme patrimoine vivant et central de l’agriculteur. Elle organise des collectifs pour partager des bonnes pratiques, innover et mettre en commun les apprentissages terrain mais aussi valoriser ces pratiques auprès de la société. Elle couvre un réseau d’agriculteurs, conseillers et techniciens engagés et présents sur toute la région Bretagne. Sols d’Armorique est également membre du réseau APAD (l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable) qui regroupe plus de 1 000 agriculteurs et techniciens engagés pour des sols vivants, sur toute la France.

En savoir plus sur l’APAD et ses actions en faveur de l’agriculture régénératrice 

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Contact presse : Marion DARAS | mdaras@livelihoods-venture.com|www.livelihoods.eu | Twitter: @livelih00ds | LinkedIn: Livelihoods Venture

 

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Communiqué de Presse : Un livre inédit sur l’aventure collective Livelihoods, bientôt disponible https://livelihoods.eu/fr/annonce-ces-mains-qui-reparent-la-terre-le-livre-sur-laventure-collective-livelihoods-bientot-disponible/ Fri, 02 Oct 2020 15:39:56 +0000 https://www.livelihoods.eu/?p=12208 Quel est le lien commun entre de grandes entreprises internationales et des villages isolés d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine ? Entre le monde des ONG animées par un idéal et celui du business ? Entre le secteur dit « privé » et d’intérêt général ? L’aventure collective des Fonds Livelihoods, démarrée en 2009, montre que les frontières peuvent tomber et les alliances se nouer pour atteindre un objectif ambitieux mais nécessaire : restaurer les écosystèmes vivants, construire une agriculture plus durable, pour réconcilier l’homme et la nature.

Ces Mains qui Réparent la Terre

« CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE » est le récit d’une aventure collective, engagée et singulière : celle des Fonds d’investissement Livelihoods qui unissent des entreprises privées engagées à lutter contre le réchauffement climatique et des communautés rurales, qui agissent sur le terrain, au quotidien, pour réparer les écosystèmes naturels, réinventer une agriculture respectueuse du vivant, subvenir à leurs besoins vitaux.

Rédigé sous la plume de Bernard Giraud, Co-Fondateur et Président des Fonds Livelihoods, le livre est le témoignage de l’expérience, des réussites mais aussi des défis d’une alliance engagée pour la transformation écologique et la lutte contre la pauvreté. Edité par la Maison d’Edition « Les ateliers henry dougier », il sera disponible en français, en librairie dès le 15 octobre 2020, ainsi qu’au format électronique en français et en anglais.

 Un récit sincère sur l’expérience, les réussites et les défis rencontrés sur le terrain

De l’île de Sumatra au Sénégal, de Madagascar au Delta du Gange, Livelihoods et ses partenaires travaillent au quotidien avec des communautés rurales dont la vie dépend directement des climats, du sol, de l’eau, de la diversité végétale et animale. Restaurer les écosystèmes abimés tout en luttant contre la pauvreté rurale, est-ce possible ? Le livre témoigne sans filtre de l’expérience terrain de Livelihoods : les solutions qui ont apporté des bénéfices réels aux communautés, l’agriculture, la biodiversité. Mais aussi les défis et embûches. La confrontation aux catastrophes naturelles ou à des contextes politiques et sociaux difficiles.

Le récit permet au lecteur d’accompagner les femmes qui ont planté des millions de palétuviers dans le delta du Gange pour lutter contre la violence des cyclones, les efforts des petits producteurs de vanille à Madagascar, la vie dans les villages de la Cordillère des Andes ou du Burkina Faso équipés de foyers à bois efficaces contre la déforestation. Il peut suivre les efforts pour transformer la chaine de valeur de la noix de coco aux Philippines, pour assurer de meilleurs revenus aux paysans de l’île de Mindanao. Le lecteur se projette, dans le texte et dans l’image grâce à un QR code accessible en fin de chaque chapitre, lui permettant de consulter en ligne l’album photo des 10 chapitres consacrés aux projets Livelihoods.

Une réflexion sur le combat écologique de notre époque, la transformation des modèles agricoles, le rôle de l’entreprise

« CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE » soulève également les questionnements d’un acteur engagé pour la transition écologique depuis des décennies. Est-il trop tard pour enrayer le réchauffement climatique ? La terre pourra-t-elle subvenir aux besoins d’une population qui atteindra 9 milliards en 2050 ?  Quelles sont les limites et les difficultés auxquelles font face les entreprises pour transformer leur chaine de valeur ?

Bernard Giraud pose le débat et s’interroge sur les contradictions de notre époque, le rôle individuel et collectif que peuvent jouer nos sociétés et nos entreprises pour réparer le vivant, réinventer une agriculture qui régénère le sol. Avec une conviction et une évidence, qu’il est urgent de repenser la façon d’habiter la Terre, de continuer à chercher les solutions qui marchent. Transformer les modèles agricoles qui se sont construits ces dernières décennies est un combat long, complexe mais nécessaire, auquel les entreprises ont un rôle clé à jouer.

« A la question sur ce qui les a le plus marqué au cours des dernières années dans leur village et dont ils sont particulièrement fiers, presque tous répondent : la plantation de la mangrove, « leur » mangrove. Fierté d’avoir réussi collectivement quelque chose que tous croyaient impossible, planter dans la boue, pas à pas, des millions de palétuviers. En prendre soin, la défendre parce qu’on en a compris la valeur inestimable. En écoutant les auteurs de ce rapport, je me dis que si la bataille est loin d’être gagnée, elle est ici plutôt bien engagée. »

« Plus encore que l’investissement financier, c’est l’investissement humain qui fera la différence. Et c’est précisément là que se situe le problème. Que fait-on pour préparer, pour former une nouvelle génération d’agriculteurs qui seront capables de produire intelligemment dans le contexte du changement climatique ? »

« Comment motiver des petits producteurs à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement s’ils n’en retirent aucun bénéfice et s’ils doivent travailler encore plus ? »

« Qu’est-ce qui incite à agir ou pas ? Pourquoi l’engagement n’est-il pas plus massif ? La peur du désastre écologique aide certainement à la prise de conscience mais on ne construit pas sur la peur. Pas plus que sur le passé. »

Bernard Giraud, extraits de « CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE »

Télécharger le Communiqué de Presse

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L’ACTION CLIMAT SUR LE POINT DE BASCULE : Lancement du 3ème Fonds Carbone Livelihoods https://livelihoods.eu/fr/3e-fonds-carbone-livelihoods-lancement/ Tue, 26 Nov 2019 10:00:10 +0000 http://web2020.livelihoods.eu/?p=11285

Capitalisant sur une expérience de 10 ans avec des investisseurs privés, Livelihoods lance un 3ème Fonds Carbone pour aider entreprises, investisseurs financiers et villes à accélérer l’action climat et générer un impact social à grande échelle.

Le Troisième Fonds Carbone Livelihoods (LCF3) vise un objectif d’investissement de 100 millions d’euros pour améliorer la vie de 2 millions de bénéficiaires dans les pays en développement, tout en générant jusqu’à 23 millions de crédits carbone sur la durée totale du fonds. Dans la continuité du Fonds Carbone Livelihoods #1 (LCF1,2011) et du Fonds Carbone Livelihoods #2 (LCF2,2017), ce nouveau fonds à impact investira dans des projets communautaires pour la restauration des écosystèmes naturels, l’agroforesterie et l’agriculture régénérative.

Les entreprises du secteur privé s’engagent de plus en plus dans la lutte contre le changement climatique en transformant leurs modèles économiques pour réussir la transition vers le développement durable ainsi qu’en prenant des engagements forts pour atteindre la neutralité carbone. Le secteur privé renforce ses engagements en matière de réduction et de compensation des émissions carbone et explore en parallèle des solutions financières novatrices pour concrétiser sa transition vers la neutralité.

La « blended finance » (finance mixte) jouera un rôle clé pour accélérer la transition vers un modèle économique bas carbone. L’allocation de capitaux par les investisseurs financiers étant de plus en plus guidée par des critères d’investissement durable, ces investisseurs jouent un rôle clé pour financer l’action climatique à grande échelle et mener la voie vers la neutralité carbone.

Le Fonds Carbone Livelihoods est un fonds d’investissement à impact, financé depuis 2011 par des entreprises privées, grâce à un modèle d’investissement unique qui tire parti de l’économie bas carbone pour financer la restauration et la conservation des écosystèmes naturels afin d’améliorer les moyens de subsistance et la résilience climatique des communautés rurales qui subissent les effets du réchauffement planétaire de manière disproportionnée.

UNE NOUVELLE CLASSE D’ACTIFS AXÉE SUR LE CLIMAT

Un modèle d’investissement évolutif pour répondre à l’appétit des entreprises et des investisseurs financiers pour les investissements climat

Grâce à des partenariats long terme avec des porteurs de projets (ONG, entreprises sociales, etc.), LCF1 & LCF2 préfinancent des projets carbone[1] à grande échelle pour restaurer et conserver les écosystèmes dégradés, en étroite collaboration avec les communautés locales. Ces projets contribuent à la séquestration/ou à l’évitement des émissions de GES dans les arbres nouvellement plantés, les sols restaurés, la réduction des émissions de méthane ou le ralentissement de la déforestation, entre autres.

En finançant directement ces activités de restauration, LCF1 et LCF2 génèrent un volume équivalent de crédits carbone certifiés aux plus hauts standards internationaux, qui correspondent aux unités d’émissions de GES séquestrées/évitées grâce à ces projets carbone. La restauration des écosystèmes naturels dégradés génère de nombreux co-bénéfices pour les communautés locales, tels qu’une alimentation diversifiée grâce aux arbres fruitiers plantés ou un meilleur rendement agricole grâce à l’adoption de pratiques agricoles durables ainsi que la conservation de la biodiversité pour la planète. Ces bénéfices constituent une forte incitation et motivation pour les communautés locales de s’investir dans la préservation des écosystèmes restaurés, qui est une condition préalable essentielle pour construire les projets carbone LCF1 et LCF2 sur le long terme.

[1] LCF investit dans 3 types de projets : foresterie/agroforesterie, mangrove et habitats naturels côtiers, énergie renouvelable.

UN MODÈLE ÉCONOMIQUE UNIQUE QUI ALLIE RENTABILITÉ ET IMPACT À ÉCHELLE

Le Fonds Carbone Livelihoods #3 s’appuiera sur les modèles d’investissement uniques des précédents fonds LCF1 et LCF2 :

  • Permettre aux investisseurs de réussir la transition vers la neutralité carbone grâce à des crédits carbone générés par un large portefeuille de projets et un modèle d’investissement mutualiste (plusieurs investisseurs) afin de réduire les risques d’investissement (nombre et typologie de projets, diversification géographique).
  • Des crédits carbone certifiés aux meilleurs standards internationaux (Gold Standard, Verra). Ils sont mesurés selon des méthodologies reconnues par l’ONU et vérifiés par des auditeurs agréés. Les autres impacts sociaux et environnementaux sont également mesurés en utilisant la grille des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par les Nations Unies.
  • La participation à LCF se fait sous la forme d’une ligne d’investissement dans un véhicule financier dédié. L’entreprise reçoit en échange des livraisons annuelles de crédits carbone proportionnellement au montant de son investissement.
  • Permettre aux investisseurs financiers de bénéficier en toute sécurité de rendements négociés sur les marchés du carbone grâce à des accords d’achat de crédits fermes et long terme avec un ou plusieurs acheteurs de crédits carbone, y compris les investisseurs corporates de LCF3, afin de monétiser les dividendes carbone des investisseurs financiers provenant de LCF3.
  • Générer un impact social, économique et environnemental supplémentaire sur les communautés rurales.

Le Fonds Carbone Livelihoods #3 vise une clôture fin 2020.

UN MODÈLE D’INVESTISSEMENT S’APPUYANT SUR 10 ANS D’INVESTISSEMENT À IMPACT

Un bilan d’investissement audité par un tiers pour accélérer l’action climat

Le Fonds Carbone Livelihoods #1 et le Fonds Carbone Livelihoods #2 (deux compartiments étanches d’une SICAV-SIF basée au Luxembourg) s’inscrivent dans une trajectoire de passage à échelle, encouragés d’une part par un contexte général favorable à l’investissement dans une nouvelle classe d’actifs centrée sur le climat et, d’autre part, par la réussite de son modèle opérationnel depuis près d’une décennie. Depuis la création du premier Fonds Carbone Livelihoods en 2011 (LCF1), les livraisons annuelles de crédits carbone ont été supérieures aux prévisions du fonds.

Les Fonds Carbone Livelihoods ont été soutenus par 10 entreprises privées qui se sont engagées à compenser leurs émissions carbone, tout en générant un impact social et économique sur les communautés les plus vulnérables. A ce jour, ces fonds sont soutenus par Danone, SAP, Hermès, Crédit Agricole, Michelin, Voyageurs du Monde, Groupe Caisse des Dépôts, La Poste, Firmenich et Schneider Electric.

« Notre expérience dans les fonds d’investissement à impact nous incite à croire fermement en la faisabilité de projets carbone à grande échelle qui génèrent également un impact social et économique durable sur les communautés rurales des pays en développement.  Il y a dix ans, au Sénégal, nous avons mobilisé 100 000 villageois pour la restauration des écosystèmes de mangroves dégradés, avec l’ONG sénégalaise Océanium. Ces villageois ont planté 80 millions de palétuviers sur une superficie de 10 000 ha, égale à la surface de Paris. Une étude d’impact menée en 2018 auprès de ces mêmes communautés a mis en évidence les bénéfices de la restauration dans leur vie quotidienne : 95% des villageois ont exprimé au moins un impact positif de la restauration de la mangrove sur leur vie, parmi lesquels une augmentation des stocks de poissons, estimée à plus de 4 200 tonnes par an, ainsi qu’une augmentation de plus de 10% du rendement des cultures grâce à une salinité réduite des rizières. Nous voyons la même dynamique à travers notre portefeuille de projets en Inde, au Kenya et ailleurs « , partage Bernard Giraud, Président et Co-Fondateur de Livelihoods.

À PROPOS DE LA CERTIFICATION DES CRÉDITS CARBONE ISSUS DES PROJETS LIVELIHOODS

Les crédits carbone générés par les projets Livelihoods sont certifiés auprès de Gold Standard (créé par WWF) et Verra (précédemment VCS-Verified Carbon Standard). Cette certification garantit que l’impact climatique d’un projet a été rigoureusement mesuré selon des méthodologies reconnues à l’international. L’un des principaux critères d’émission de crédits carbone pour cette certification est « l’additionnalité », c’est-à-dire que l’unité de séquestration/évitement du carbone ne se serait pas produite dans un scénario de statu quo, sans le financement de cette unité de séquestration/évitement du carbone. D’autres impacts sociaux et environnementaux des projets sont également mesurés à travers la grille des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD).

À PROPOS DES FONDS LIVELIHOODS

  • Les Fonds Carbone Livelihoods (LCF) :

Les Fonds Carbone Livelihoods ont été créés par des entreprises privées dans le but de générer un impact social, environnemental et économique en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Livelihoods travaille en partenariat avec des entreprises privées, des ONG, des institutions publiques et des experts pour construire des coalitions public-privé et développer des projets à grande valeur pour tous : amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales, préservation des écosystèmes naturels (préservation de la nature et de l’eau, séquestration du CO2), approvisionnement durable et crédits carbone de qualité pour les entreprises. Les Fonds Carbone Livelihoods pré-financent les projets auprès de développeurs de projets rigoureusement sélectionnés, pour une mise en œuvre à grande échelle sur une période de 10 à 20 ans. Le rendement des fonds est orienté sur les résultats afin de garantir des résultats sociaux, environnementaux et économiques tangibles. Créé en 2011, le premier Fonds carbone Livelihoods a investi 40 millions d’euros dans la restauration des mangroves, l’agroforesterie et autres projets d’énergie rurale renouvelable. En 2017, le deuxième Fonds Carbone Livelihoods a accéléré le développement de ces projets, avec un investissement supplémentaire de 65 millions d’euros.

  • Le Fonds Livelihoods pour l’Agriculture Familiale (L3F)

Le Fonds Livelihoods pour l’Agriculture Familiale a été créé en 2015 avec Danone et Mars, puis rejoint par Firmenich et Veolia. L3F est né de la conviction que la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la pauvreté rurale sont interdépendants : le fonds propose une nouvelle approche pour transformer les chaînes d’approvisionnement des entreprises tout en améliorant la vie des petits exploitants agricoles, afin d’adresser l’ensemble ces enjeux simultanément. Grâce à ce fonds, nous investissons dans des projets à grande échelle qui permettent aux petits agriculteurs d’augmenter leurs rendements, de produire des produits de meilleure qualité, grâce à des pratiques agricoles durables à grande échelle. L’objectif : renforcer les liens entre les agriculteurs et les chaînes d’approvisionnement des entreprises. L3F cible les matières premières qui sont principalement produites par les petits exploitants agricoles et fortement impactées par les questions environnementales, sociales et économiques, telles que le cacao, l’huile de palme, la vanille, le lait, le sucre, la noix de coco, l’eau (préservation des bassins versants). Ce fonds investit 120 millions d’euros sur 10 ans et reçoit un retour sur investissement fondé sur les résultats afin de garantir un impact social, économique et environnemental tangible.

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