Quel est le lien commun entre de grandes entreprises internationales et des villages isolés d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine ? Entre le monde des ONG animées par un idéal et celui du business ? Entre le secteur dit « privé » et d’intérêt général ? L’aventure collective des Fonds Livelihoods, démarrée en 2009, montre que les frontières peuvent tomber et les alliances se nouer pour atteindre un objectif ambitieux mais nécessaire : restaurer les écosystèmes vivants, construire une agriculture plus durable, pour réconcilier l’homme et la nature.
« CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE » est le récit d’une aventure collective, engagée et singulière : celle des Fonds d’investissement Livelihoods qui unissent des entreprises privées engagées à lutter contre le réchauffement climatique et des communautés rurales, qui agissent sur le terrain, au quotidien, pour réparer les écosystèmes naturels, réinventer une agriculture respectueuse du vivant, subvenir à leurs besoins vitaux.
Rédigé sous la plume de Bernard Giraud, Co-Fondateur et Président des Fonds Livelihoods, le livre est le témoignage de l’expérience, des réussites mais aussi des défis d’une alliance engagée pour la transformation écologique et la lutte contre la pauvreté. Edité par la Maison d’Edition « Les ateliers henry dougier », il sera disponible en français, en librairie dès le 15 octobre 2020, ainsi qu’au format électronique en français et en anglais.
Un récit sincère sur l’expérience, les réussites et les défis rencontrés sur le terrain
De l’île de Sumatra au Sénégal, de Madagascar au Delta du Gange, Livelihoods et ses partenaires travaillent au quotidien avec des communautés rurales dont la vie dépend directement des climats, du sol, de l’eau, de la diversité végétale et animale. Restaurer les écosystèmes abimés tout en luttant contre la pauvreté rurale, est-ce possible ? Le livre témoigne sans filtre de l’expérience terrain de Livelihoods : les solutions qui ont apporté des bénéfices réels aux communautés, l’agriculture, la biodiversité. Mais aussi les défis et embûches. La confrontation aux catastrophes naturelles ou à des contextes politiques et sociaux difficiles.
Le récit permet au lecteur d’accompagner les femmes qui ont planté des millions de palétuviers dans le delta du Gange pour lutter contre la violence des cyclones, les efforts des petits producteurs de vanille à Madagascar, la vie dans les villages de la Cordillère des Andes ou du Burkina Faso équipés de foyers à bois efficaces contre la déforestation. Il peut suivre les efforts pour transformer la chaine de valeur de la noix de coco aux Philippines, pour assurer de meilleurs revenus aux paysans de l’île de Mindanao. Le lecteur se projette, dans le texte et dans l’image grâce à un QR code accessible en fin de chaque chapitre, lui permettant de consulter en ligne l’album photo des 10 chapitres consacrés aux projets Livelihoods.
Une réflexion sur le combat écologique de notre époque, la transformation des modèles agricoles, le rôle de l’entreprise
« CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE » soulève également les questionnements d’un acteur engagé pour la transition écologique depuis des décennies. Est-il trop tard pour enrayer le réchauffement climatique ? La terre pourra-t-elle subvenir aux besoins d’une population qui atteindra 9 milliards en 2050 ? Quelles sont les limites et les difficultés auxquelles font face les entreprises pour transformer leur chaine de valeur ?
Bernard Giraud pose le débat et s’interroge sur les contradictions de notre époque, le rôle individuel et collectif que peuvent jouer nos sociétés et nos entreprises pour réparer le vivant, réinventer une agriculture qui régénère le sol. Avec une conviction et une évidence, qu’il est urgent de repenser la façon d’habiter la Terre, de continuer à chercher les solutions qui marchent. Transformer les modèles agricoles qui se sont construits ces dernières décennies est un combat long, complexe mais nécessaire, auquel les entreprises ont un rôle clé à jouer.
« A la question sur ce qui les a le plus marqué au cours des dernières années dans leur village et dont ils sont particulièrement fiers, presque tous répondent : la plantation de la mangrove, « leur » mangrove. Fierté d’avoir réussi collectivement quelque chose que tous croyaient impossible, planter dans la boue, pas à pas, des millions de palétuviers. En prendre soin, la défendre parce qu’on en a compris la valeur inestimable. En écoutant les auteurs de ce rapport, je me dis que si la bataille est loin d’être gagnée, elle est ici plutôt bien engagée. »
« Plus encore que l’investissement financier, c’est l’investissement humain qui fera la différence. Et c’est précisément là que se situe le problème. Que fait-on pour préparer, pour former une nouvelle génération d’agriculteurs qui seront capables de produire intelligemment dans le contexte du changement climatique ? »
« Comment motiver des petits producteurs à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement s’ils n’en retirent aucun bénéfice et s’ils doivent travailler encore plus ? »
« Qu’est-ce qui incite à agir ou pas ? Pourquoi l’engagement n’est-il pas plus massif ? La peur du désastre écologique aide certainement à la prise de conscience mais on ne construit pas sur la peur. Pas plus que sur le passé. »
Bernard Giraud, extraits de « CES MAINS QUI RÉPARENT LA TERRE »