{"id":17419,"date":"2022-11-03T18:44:26","date_gmt":"2022-11-03T18:44:26","guid":{"rendered":"https:\/\/livelihoods.eu\/10-key-learnings-from-livelihoods-to-achieve-high-value-carbon-projects\/"},"modified":"2022-11-04T11:27:37","modified_gmt":"2022-11-04T11:27:37","slug":"10-key-learnings-from-livelihoods-to-achieve-high-value-carbon-projects","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/livelihoods.eu\/fr\/10-key-learnings-from-livelihoods-to-achieve-high-value-carbon-projects\/","title":{"rendered":"10 le\u00e7ons tir\u00e9es de l’exp\u00e9rience Livelihoods pour des projets carbone \u00e0 forte valeur ajout\u00e9e"},"content":{"rendered":"\n

Mis en \u0153uvre en Asie, en Afrique, en Am\u00e9rique latine et plus r\u00e9cemment en Europe, les projets Livelihoods poursuivent la mission qui est au c\u0153ur des Fonds Livelihoods depuis leur cr\u00e9ation en 2009. Il s’agit de restaurer les \u00e9cosyst\u00e8mes naturels qui sont les fondations de la vie sur Terre, mais aussi des moyens de subsistance des communaut\u00e9s rurales. R\u00e9unissant des coalitions d’acteurs qui s’engagent sur le long terme (10 \u00e0 20 ans), les projets Livelihoods prennent tous en compte les impacts sociaux, environnementaux et \u00e9conomiques locaux. Des plantations de caf\u00e9iers dans la vall\u00e9e d’Araku en Inde aux milliers d\u2019hectares de mangroves sur l’\u00eele de Sumatra, en Indon\u00e9sie, en passant par les petites parcelles de vanille \u00e0 Madagascar, les communaut\u00e9s rurales et agricoles sont les principaux acteurs du changement. Car leurs moyens de subsistance d\u00e9pendent \u00e0 la fois des \u00e9cosyst\u00e8mes naturels et des terres qu’elles cultivent.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Voici 10 enseignements cl\u00e9s tir\u00e9s de notre exp\u00e9rience avec ces communaut\u00e9s locales. Ensemble, nous agissons pour r\u00e9ussir des projets de transformation \u00e0 grande \u00e9chelle, notamment :<\/p>\n\n\n\n

1. Restaurer les fondations de la maison Terre<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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Un archipel d’\u00eeles situ\u00e9 dans le delta du Gange, les Sundarbans forment le plus grand \u00e9cosyst\u00e8me de mangroves estuariennes au monde. La for\u00eat des Sundarbans, qui abrite 4,5 millions d\u2019habitants, est un \u00e9cosyst\u00e8me fragile menac\u00e9 par le changement climatique, l’\u00e9l\u00e9vation rapide du niveau de la mer et les cyclones. En partenariat avec l’ONG locale indienne NEWS (Nature Environment and Wildlife Society),<\/em> Livelihoods a lanc\u00e9 en 2009 un projet de restauration de la mangrove sur 20 ans pour restaurer la biodiversit\u00e9, prot\u00e9ger les communaut\u00e9s c\u00f4ti\u00e8res des inondations et cr\u00e9er de nouvelles opportunit\u00e9s \u00e9conomiques. Avec plus de 16 millions de mangroves restaur\u00e9es, le projet a permis de recr\u00e9er une riche biodiversit\u00e9 locale : poissons, oiseaux, crevettes et autres crustac\u00e9s sont de retour. Aujourd’hui, on compte 500 collecteurs de crabes au lieu de 50 avant le lancement du projet, synonyme de s\u00e9curit\u00e9 alimentaire et de meilleurs revenus pour les communaut\u00e9s locales.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur le projet<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

2. Diversifier et augmenter les revenus et la s\u00e9curit\u00e9 alimentaire des populations locales<\/strong><\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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Dans l\u2019Est de l\u2019Inde, la vall\u00e9e de l\u2019Araku est enti\u00e8rement habit\u00e9e par des tribus indig\u00e8nes. Il s\u2019agit d\u2019une r\u00e9gion isol\u00e9e qui a \u00e9t\u00e9 fortement d\u00e9bois\u00e9e pendant la colonisation britannique. La for\u00eat, dont d\u00e9pendaient les moyens de subsistance des Adivasis, avait disparu, accentuant la situation de pr\u00e9carit\u00e9 des agriculteurs. En 2010, Livelihoods et la Fondation Naandi (ONG locale renomm\u00e9e) ont ensemble aid\u00e9 les habitants des tribus \u00e0 r\u00e9g\u00e9n\u00e9rer leur for\u00eat gr\u00e2ce \u00e0 des pratiques fonci\u00e8res durables. Gr\u00e2ce \u00e0 ce projet d’agroforesterie \u00e0 grande \u00e9chelle d’une dur\u00e9e de 20 ans, les agriculteurs ont appris \u00e0 fabriquer leur propre compost, \u00e0 accro\u00eetre la fertilit\u00e9 des sols et m\u00eame \u00e0 produire leur propre \u00ab\u00a0caf\u00e9 araku<\/a>\u00a0\u00bb biologique et de haute qualit\u00e9, qui est d\u00e9sormais vendu dans le monde entier. Ils ont appris \u00e0 r\u00e9g\u00e9n\u00e9rer leur for\u00eat, mais aussi \u00e0 couper du bois de chauffage de mani\u00e8re durable et \u00e0 chauffer leurs maisons, \u00e0 cultiver la terre et \u00e0 g\u00e9rer les ressources naturelles et le b\u00e9tail de mani\u00e8re durable.<\/p>\n\n\n\n

Pour en savoir plus sur le projet, lisez notre interview de Manoj Kumar, PDG de la Fondation Naandi<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

3. Pr\u00e9server et restaurer la biodiversit<\/strong>\u00e9<\/h3>\n\n\n\n
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Pendant des d\u00e9cennies, des millions de petits exploitants agricoles des \u00e9conomies \u00e9mergentes ont cultiv\u00e9 l’huile de palme pour gagner leur vie. Aujourd’hui, les d\u00e9fis qu’ils doivent relever sont nombreux : de la concurrence avec les grandes plantations \u00e0 la baisse de productivit\u00e9 ou au manque de moyens financiers pour r\u00e9g\u00e9n\u00e9rer leurs arbres vieillissants, les petits exploitants sont exclus de la transition durable de la fili\u00e8re. Livelihoods a lanc\u00e9 en 2021 un projet sur 10 ans pour aider 2 500 petits exploitants d’huile de palme \u00e0 op\u00e9rer un changement durable de la cha\u00eene d’approvisionnement sur l’\u00eele de Sumatra, en Indon\u00e9sie. Le projet permet de structurer une cha\u00eene d’approvisionnement transparente et sans d\u00e9forestation gr\u00e2ce \u00e0 des mod\u00e8les agroforestiers adapt\u00e9s localement et \u00e0 des pratiques d\u2019agriculture r\u00e9g\u00e9n\u00e9rative qui booste la biodiversit\u00e9 locale. Le projet contribue \u00e0 r\u00e9g\u00e9n\u00e9rer 8 000 hectares dans des zones d\u2019exploitation d\u00e9grad\u00e9es, ainsi qu\u2019\u00e0 restaurer 3 500 hectares suppl\u00e9mentaires de biodiversit\u00e9 locale.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur le projet palme en Indon\u00e9sie<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

4. Une approche syst\u00e9mique pour transformer nos mod\u00e8les agricoles<\/strong><\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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Premi\u00e8re r\u00e9gion agricole de France et troisi\u00e8me d’Europe, la Bretagne a plac\u00e9 l’agro\u00e9cologie au c\u0153ur de sa strat\u00e9gie \u00e9conomique, sociale et environnementale. Il y a environ 20 ans, une poign\u00e9e d’agriculteurs du d\u00e9partement du Finist\u00e8re, motiv\u00e9s pour restaurer la sant\u00e9 des sols, se sont lanc\u00e9s dans une nouvelle approche : l’agriculture r\u00e9g\u00e9n\u00e9rative. Avec pour objectif principal de conserver les propri\u00e9t\u00e9s organiques du sol, l’agriculture r\u00e9g\u00e9n\u00e9rative est un mod\u00e8le de production agro\u00e9cologique qui vise \u00e0 augmenter la mati\u00e8re organique du sol pour am\u00e9liorer sa fertilit\u00e9. En 2021, Livelihoods a lanc\u00e9 son tout premier projet en Europe, dans la r\u00e9gion Bretagne, pour aider 100 agriculteurs \u00e0 r\u00e9ussir la transition vers l’agriculture r\u00e9g\u00e9n\u00e9rative. Le projet permet de passer \u00e0 un mod\u00e8le agricole bas\u00e9 sur des sols plus sains, plus de biodiversit\u00e9, une baisse des co\u00fbts de production et des conditions plus attractives pour la nouvelle g\u00e9n\u00e9ration d’agriculteurs.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur le projet Livelihoods en Bretagne<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

5. Les communaut\u00e9s locales 100% impliqu\u00e9es dans les projets<\/strong><\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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Lanc\u00e9 en 2009, le projet de restauration des mangroves de Livelihoods au S\u00e9n\u00e9gal visait \u00e0 restaurer un \u00e9cosyst\u00e8me fragile qui prot\u00e8ge les terres arables de la salinisation et produit des ressources halieutiques (poissons, coquillages, crustac\u00e9s) et du bois. Mis en \u0153uvre avec l’ONG s\u00e9n\u00e9galaise OCEANIUM, ce projet d’envergure a impliqu\u00e9 plus de 200 000 habitants dans 450 villages, qui ont plant\u00e9 de leurs propres mains 10 000 hectares de mangroves. 12 ans plus tard, une \u00e9tude d’impact social a mesur\u00e9 les retomb\u00e9es sociales et \u00e9conomiques de ce projet et les r\u00e9sultats sont prometteurs : gr\u00e2ce aux mangroves restaur\u00e9es, le poisson est de retour (on compte plus de 4 200 tonnes de prises par an) ainsi que les crevettes, les crabes, les coquillages, la salade de pal\u00e9tuviers, le miel et le fourrage. Aujourd’hui encore, les villageois locaux agissent au quotidien dans l’estuaire de la Casamance pour prot\u00e9ger \u00ab\u00a0leur\u00a0\u00bb mangrove et ce programme de restauration reste l’une des actions dont ils sont le plus fiers.<\/p>\n\n\n\n

Lire les r\u00e9sultats de l’\u00e9tude<\/a> (en anglais)<\/em><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

6. Femmes agricultrices et actrices du changement<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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En Am\u00e9rique latine, en Afrique et en Asie, les fum\u00e9es nocives d\u00e9gag\u00e9es par les fourneaux traditionnels tuent pr\u00e8s de 4 millions de personnes chaque ann\u00e9e. Selon la Clean Cooking Alliance, la cuisson sur des feux ouverts polluants ou des fourneaux non durables \u00e9met plus d’un quart des \u00e9missions mondiales de carbone noir, soit le deuxi\u00e8me facteur de changement climatique apr\u00e8s le dioxyde de carbone. Pourtant, les foyers am\u00e9lior\u00e9s qui assurent une meilleure combustion du bois et g\u00e9n\u00e8rent moins de fum\u00e9es peuvent faire une diff\u00e9rence significative. Fabriqu\u00e9s \u00e0 partir de mati\u00e8res premi\u00e8res locales, ces foyers am\u00e9liorent directement la sant\u00e9 des familles b\u00e9n\u00e9ficiaires car elles sont moins expos\u00e9es aux fum\u00e9es toxiques.<\/p>\n\n\n\n

Dans le comt\u00e9 d’Embu, au Kenya, Livelihoods a \u00e9quip\u00e9 120 000 familles de foyers am\u00e9lior\u00e9s qui permettent de r\u00e9duire la consommation de bois de 60 %, contribuant ainsi \u00e0 pr\u00e9server les for\u00eats et \u00e0 prot\u00e9ger le bassin versant du mont Kenya qui alimente les villages environnants en eau. \u00c0 date, le projet a permis de pr\u00e9server l’\u00e9quivalent de 1 200 hectares de for\u00eat et de planter 1 million d’arbres.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur le projet<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

8. Investir sur le long terme<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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La cha\u00eene de montagnes du Cerro San Gil, qui borde le Guatemala, le Honduras et le Belize, est une source d’eau importante et l’un des plus beaux tr\u00e9sors de biodiversit\u00e9 de la c\u00f4te cara\u00efbe. Elle est class\u00e9e r\u00e9serve naturelle. Mais cette r\u00e9gion a \u00e9t\u00e9 gravement menac\u00e9e par l’impact de la pression humaine, les communaut\u00e9s rurales \u00e9tant continuellement repouss\u00e9es vers le haut des collines, contraintes de trouver de nouvelles terres \u00e0 cultiver. L’\u00e9levage de b\u00e9tail, les techniques de culture sur br\u00fblis et la monoculture ont exacerb\u00e9 ce probl\u00e8me en appauvrissant les sols.<\/p>\n\n\n\n

Mis en \u0153uvre par l’ONG locale Fundaeco, le projet d’agroforesterie Livelihoods \u00e0 Cerro San Gil est un projet de reforestation et d’agro\u00e9cologie \u00e0 grande \u00e9chelle mis en \u0153uvre avec les communaut\u00e9s Q’eqchi’, pour pr\u00e9server leurs ressources naturelles. Lanc\u00e9 en 2014, le projet a permis de planter 4 millions d’arbres et de plantes de diff\u00e9rentes esp\u00e8ces (agrumes, caf\u00e9, cardamome, cacao, acajou, laurier, c\u00e8dre…), dont des plantations de caoutchouc avec de la cardamome : les for\u00eats tropicales du Guatemala sont id\u00e9ales pour la culture de la cardamome dont l’huile co\u00fbteuse est utilis\u00e9e en cuisine, en aromath\u00e9rapie et m\u00eame en parfumerie. Pr\u00e8s de 2 000 hectares de terres ont d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 restaur\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur le projet Livelihoods au Guatemala<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

9. Contribuer \u00e0 la r\u00e9silience<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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\"Sundarbans<\/a><\/figure>\n<\/div>\n\n\n\n
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N\u00e9 \u00e0 la suite du cyclone Aila qui a frapp\u00e9 les \u00eeles Sundarbans en 2009, le projet de restauration de la mangrove de Livelihoods a permis de restaurer plus de 16 millions d’arbres pour former une barri\u00e8re naturelle contre les inondations. Malheureusement, le cyclone Amphan qui a frapp\u00e9 le Bengale, dans l’est de l’Inde, le 20 mai 2020 a \u00e0 nouveau fragilis\u00e9 les \u00eeles. Amphan serait la temp\u00eate tropicale la plus d\u00e9vastatrice dans la r\u00e9gion depuis 1999. Avec des vents de 265 kilom\u00e8tres par heure et de fortes pr\u00e9cipitations, le cyclone a particuli\u00e8rement touch\u00e9 Kolkata et les Sundarbans. Mais les 4 000 hectares de mangroves restaur\u00e9s dans le cadre du projet Livelihoods et en collaboration avec les communaut\u00e9s locales n’ont pas boug\u00e9. Pr\u00e8s de dix ans plus tard, les mangroves restaur\u00e9es ont fait office de barri\u00e8re naturelle au cyclone Amphan, pr\u00e9servant ainsi les digues des inondations et de la salinisation. Toutes les populations locales ont \u00e9t\u00e9 \u00e9vacu\u00e9es dans des abris, donc toutes prot\u00e9g\u00e9es du cyclone.<\/p>\n\n\n\n

En savoir plus sur les mangroves des \u00eeles Sundarbans<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n

10. Une nouvelle g\u00e9n\u00e9ration d’agriculteurs<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
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Deuxi\u00e8me \u00e9pice la plus ch\u00e8re au monde apr\u00e8s le safran, la vanille est parmi les pr\u00e9f\u00e9r\u00e9es des consommateurs. Mais c\u2019est aussi une industrie tr\u00e8s complexe et fragile en raison d’une forte sp\u00e9culation, d’un manque de transparence et d’une forte exposition au changement climatique. A Madagascar, principal exportateur mondial, la pauvret\u00e9 rurale atteint jusqu’\u00e0 81%. A Madagascar, premier exportateur mondial, le taux de pauvret\u00e9 rurale atteint les 81%.<\/p>\n\n\n\n

En 2015, Livelihoods et une coalition de partenaires \u00e0 chaque \u00e9tape de la cha\u00eene de valeur, ont lanc\u00e9 un projet de 10 ans pour construire une cha\u00eene d’approvisionnement durable en vanille avec 3 000 petits exploitants agricoles. Le projet a permis de cr\u00e9er une coop\u00e9rative pour mieux connecter les agriculteurs au march\u00e9, tout en pr\u00e9servant 4 500 hectares au sein d’une for\u00eat tropicale unique et riche en biodiversit\u00e9 : Pointe \u00e0 Larr\u00e9e. De plus, le projet a permis d’ouvrir une \u00e9cole d’agriculteurs pour former la jeune g\u00e9n\u00e9ration. En d\u00e9cembre 2021, l’\u00e9cole a pu c\u00e9l\u00e9brer ses premiers dipl\u00f4m\u00e9s. Cinq ans apr\u00e8s son lancement, un audit social a montr\u00e9 les r\u00e9sultats prometteurs du projet, d\u00e9montrant que la transition vers une vanille r\u00e9siliente et de qualit\u00e9 est bel et bien en cours.<\/p>\n\n\n\n

D\u00e9couvrez les r\u00e9sultats de l’audit social<\/a><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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